Après le génocide

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Chaque année, le Canada reçoit jusqu’à trente-cinq mille immigrants portant le statut de réfugiés. Ce sont des gens qui, souvent, ont été témoins et victimes d’actes d’une barbarie difficile à imaginer et ce n’est que le début d’un chemin difficile vers la liberté et la paix.

Voici la question fondamentale qui se pose : est-ce que le peuple veut des réfugiés au pays? Si la réponse est oui, il faut se donner des moyens pour créer des ponts, et d’ouvrir l’esprit. Mais si la réponse est non, si on n’en veut pas, arrêtons de faire semblant.

Quelle est la responsabilité du Canada en tant que pays d’accueil envers les réfugiés qu’il accepte? Sommes-nous vraiment en mesure de les comprendre et de les aider, et comment pouvons-nous faire en sorte qu’ils puissent vraiment amorcer ici une vie nouvelle?

Un examen des communautés burundaises et congolaises ici nous révèle que la tâche est complexe et que le parcours est semé d’embûches, tant pour la société d’accueil, qui doit accepter de voir en face l’horreur qui les pousse vers nous, que pour les communautés de réfugiées, toujours aux prises avec les démons qu’elles tentent de fuir, mais qu’elles emportent ici avec elles à leur insu.

Après le génocide

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